22.02.2013 — 31.03.2013
Une poétique du temps

En parallèle au sixième festival de films de Martigny visages (22 février au 3 mars 2013), le Manoir de la Ville de Martigny propose une exposition sous le titre Une poétique du temps. Elle se tiendra au Manoir de la Ville de Martigny du 22 février au 31 mars 2013. Vernissage le 22 février à 18h.

Le mardi 12 mars à 17h, visite guidée de l'exposition pour les professeurs et représentants d'institutions. Gratuit.

Le dimanche 17 mars à 16h, visite commentée par la curatrice de l'exposition, Anne Jean-Richard Largey. En présence de l'artiste Cédric Bregnard. Ouvert à tous.

 

Une Poétique du Temps

Gilbert Garcin, Lorsque le vent viendra, 2007

Vie amoureuse, vie de famille, vie professionnelle, culturelle, sportive, associative... Tant de vies à réussir en une seule. Jamais nous n'avons eu autant l'impression de manquer de temps, de nous éparpiller, de courir vainement après quelque chose qui nous échappe. Pire, de passer, peut-être, à côté de notre vie. En portant un regard symbolique et poétique sur l'ordinaire et le quotidien, le festival visages, par sa programmation, convie le spectateur à déplacer son regard sur l'essentiel et à reconsidérer son propre rapport au temps.

 

Aux travers de photographies, de travaux sur papier et d'installations sonores ou multimédia auxquelles feront écho quelques courts-métrage et citations d'auteurs, le Manoir de la Ville de Martigny s'associe à visages et propose pour la première fois une résonance plastique au festival.

 

Le spectateur/visiteur est alors invité à s'arrêter et à explorer les divers temps ici convoqués.

 

Le temps des saisons d'abord, cycle en éternel mouvement. Naissance, croissance, mort et renaissance. Un perpétuel recommencement.
Le temps qui passe ensuite, ou qui, justement, ne passe pas. Le temps qui prend son temps.

 

Le temps qui défile, qui file, celui qui fait notre quotidien, qui déroule son fil.
Le temps dans sa frénésie enfin. Le temps qui passe trop vite, et qui, hélas, évoque les finitudes de toutes choses. C'est le temps couperet. Le départ, la mort, l'oubli.
Reste alors le temps de la création, l'artiste et l'œuvre d'art face au temps. Ou quand l'art suspend le temps et que nous prenons prise sur notre propre vie.


Ars longa vita brevis.

 

Avec des œuvres de

Georg Aerni, Cedric Bregnard, Muriel Décaillet, Gilbert Garcin, Roland Iselin, Ilir Kaso, David Maye, Alessio Morandini, Sophie Mottet, Enrique Muñoz Garcia, Eric Philippoz, Dom Smaz, David Willen et Rémy Zaugg

 

Anne Jean-Richard Largey, curatrice