07.03.2009 — 30.03.2009
Quelle Importance

Exposition collective

 

Dix ans après s'être connu à l'école d'art de Genève, de jeunes créateurs se retrouvent et présentent le chemin parcouru dans cette exposition collective.

 

Initiée par Rudy Decelière et Gabriella Zalapi, tous deux anciens étudiants de l'ESBA, cette exposition-évènement réitère la réunion fortuite de plusieurs personnes dont le souhait commun fut, il y a dix ans, d'intégrer une école d'art. Certains étant, à ce jour, artistes confirmés, artistes en formation, post-formations, enseignants, brocanteurs, céramistes, administrateurs, peintres, graphistes et autres. Une occasion de mettre en scène autant les destins de chacun que leurs productions artistiques actuelles.

 

 

L'exposition n'aura pas pour simple but de réunir les personnes dont l'activité principale reste la production artistique. Il s'agira plutôt de réunir la volée 1999 de l'Ecole Supérieure des Beaux-arts de Genève, afin de dresser un état des lieux lisible par le public.

 

Cela impliquant donc des questions et la mise en scène de leurs réponses :

 

Quelle motivation était à l'origine du souhait d'intégrer une école d'art ?
Comment a-t-il évolué durant le cursus, qu'en est-il à ce jour ? Que représente aujourd'hui le principe de production artistique ? L'art c'est la vie, c'est ailleurs, c'est maintenant ou jamais, c'est demain, c'est faire un enfant, ça n'existe plus ?

 

Tant de questions qui se seront vues posées durant les dix dernières années pour chacun d'entre eux, dont les évolutions furent très diverses. Aussi, parallèlement à l'idée conceptuelle de l'art : comment vivre, trouver un statut social, s'en débarrasser, vivre de son art ou vivre pour son art. Encore, laisser tout cela, se débarrasser cette lubie et quitter cet antre de nantis bourgeois élitistes. Trouver sa place dans un monde artistique aussi exigeant qu'arbitraire. Tant de questionnements qui ne sont guère exposés au public, pourtant propres au statut même de l'artiste, quelle que soit sa notoriété.


The Ephemeral Aspect of Things Danse

Letizia Mazzeo et Riccardo Buscarini
Samedi 7 mars 2009, 19h

The Ephemeral Aspects Of Things a été présenté pour la première fois au Robin Howard Dance Theatre à Lon- dres en décembre 2008.
Les caractéristiques et la conception de cette pièce la situe à cheval entre la danse contemporaine et les arts visuels. Après l’avoir dansée dans un cadre scénique, il a semblé intéressant aux deux danseurs et chorégraphes d’expérimenter l’inscription et la réception de cette pièce dans le cadre d’une exposition d’art contemporain.

A la genèse de ce projet, l’envie de travailler sur un mouvement en particulier: crumbling (écroulement, effondrement). Au cours du travail de création, Letizia Mazzeo et Riccardo Buscarini se sont inspiré d’images de bâtiments et de sculptures en état de délabrement, de Natures Mortes et plus particulièrement d’une vidéo de Sam Taylor Wood, “Still Life”, dans laquelle elle reprend ce motif classique de l’histoire de l’art en y introduisant, par le biais de la vidéo, la notion de durée.

The Ephemeral Aspects Of Things est une recherche sur la décomposition, l’effritement, l’écroulement sous le poids du temps et de la gravité. Une image qui se développe dans un langage de la durée par le biais de l’art éphémère qu’est la danse.
La Danse seule est capable, par son écriture sommaire, de traduire le fugace et le soudain jusqu’à l’Idée. — Stephane Mallarmé


Coups de feu sur Broadway (Bullets over Broadway) Projection vost

Mercredi 11 mars 2009, 20h, Caves du Manoir, en collaboration avec CinéMaNoir

Comédie de Woody Allen, avec John Cusack (David), Chazz Palminteri (Cheech), Dianne Wiest (Helen Sinclair), Jennifer Tilly (Olive Neal). Durée : 1h40

Et pour en rire, une comédie, l’artiste: intello ou gangster ? Un producteur de Broadway, Julian Marx, ne réussit à monter la pièce écrite par un auteur dramatique de ses amis, David Shayne, que grâce à l’aide financière d’un dangereux gangster, Nick Valenti. Celui-ci n’a qu’une exigence : Olive, sa maîtresse, danseuse de cabaret sans talent, doit avoir un des premiers rôles dans la distribution qui réunit de grands acteurs un peu sur le retour.

Cahin-caha les répétitions ont lieu, mais les faiblesses du scénario apparaissent. Le garde du corps d’Olive, Cheech, fait alors quelques suggestions qui s’avèrent précieuses puis en vient peu à peu à réécrire la pièce avec l’accord de David Shayne, qui voit se profiler l’espérance d’un succès. Reste le problème d’Olive qui est totalement incapable de se montrer à la hauteur de son rôle. Cheech l’élimine. Mais Nick Valenti n’est pas homme à se laisser berner.


Une école d’art, quelle importance ? Table ronde

Samedi 28 mars 2009, 14h

Le Manoir de la Ville invite des intervenants du monde de l’art et de son enseignement à venir s’exprimer et débattre sur les enjeux et les interrogations liés à la formation artistique.

Quelles sont les compétences qui sont valorisées ? L’art, c’est faire un enfant ? En regard des propos et travaux des anciens étudiants, quelle conception de la formation se dessine ? Y en a-t-il une ? Des questions sur la place et le rôle des écoles d’art qui amènent à réfléchir à la place de l’art, aujourd’hui.

Les intervenants sont Françoise Brunner, Claire de Ribaupierre, Ivonne Manfrini, Liliane Maret, Yan Muehlheim, Gilles Porret, Marie Sacconi et Gabriella Zalapi sous la modération de Véronique Ribordy.

Après la table ronde, vous êtes invités à suivre une visite guidée de l'exposition avec Gabriella Zalapi, initiatrice du projet.

 

 

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